On ne stérilise bien que ce qui est propre…

N. Mesli, C. Boulard, A. Thomain, I. Hermelin-Jobet / 10 p. // Dans la lutte contre les infections nosocomiales, la stérilisation des dispositifs médicaux (DM) dans les établissements de santé tient une position essentielle. Les exigences en termes de qualité et de sécurité du malade et la pression médiatique conduisent à réduire le plus possible le risque infectieux pour le patient opéré. La prévention du risque passe par la maîtrise de la qualité du traitement et de la stérilisation des DM.C’est pourquoi 2008 a été déterminée comme étant l’année de l’« amélioration de la qualité du travail en laverie en stérilisation centrale du CHR d’Orléans ». Notre objectif a été de diminuer le nombre de nonconformités déclarées par les services utilisateurs. Nous avons établi un bilan de l’existant en laverie en demandant aux agents d’évaluer les conditions de travail au poste, afin de mettre en place des mesures correctives adaptées. Les agents se sont sentis concernés et impliqués et non seulement « consommateurs de procédures ».L’objectif attendu a été atteint : en 2008 seules trois non-conformités de « présence de résidus organiques » ont été signalées sur 31 986 boîtes et plateaux de bloc opératoire stérilisés. Pour les trois premiers trimestres 2009, nous observons une seule déclaration. Certes on peut penser qu’il existe toujours une sous-déclaration, néanmoins ce chiffre témoigne de l’amélioration de la qualité du travail.Cette enquête et les résultats positifs qui en ont découlé ont permis de souligner l’importance de la prise en compte du facteur humain dans la qualité du travail.