Traçabilités sanitaire et financière des systèmes de télésurveillance en cardiologie : une expérience au CHU de Rouen
Mélanie Bacquet, Marie Lefebvre-Caussin, Laurence Prat, Suzanne Haghighat / 8 p. //La télécardiologie se développe en France, initiée dans les établissements de santé ; elle permet notamment, à l'aide d'un boîtier de transmission (ou système de télésurveillance), d'assurer le suivi à distance des patients implantés d'un stimulateur ou défibrillateur cardiaque. Cette surveillance en temps réel permet à la fois d’optimiser la qualité et la sécurité des soins avec des bénéfices pour le service de soins (optimisation des consultations de cardiologie), pour le patient (limitation des déplacements à l'hôpital, gain en termes de qualité de vie) et de réduire le coût des dépenses de santé. Jusqu'à leur inscription sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR), les boîtiers de transmission associés aux défibrillateurs ou stimulateurs cardiaques implantés faisaient peu l'objet d’un circuit pharmaceutique identifié et d'une traçabilité sanitaire ou financière « formalisée ».